Officiellement, les demandeurs d’asile n’existent pas. Ce sont pourtant des femmes, des hommes, des enfants bien réels. Cécile Loyer leur donne ici une place, en portant sur la scène les questions de migration et d’hospitalité, inspirée par le parcours de l’un de ses interprètes, Karim Sylla, merveilleux danseur qui a quitté la Guinée Conakry et sa mère à l’âge de 13 ans. Depuis, c’est en dansant chaque jour qu’il se reconstruit. Un récit avec beaucoup de finesse et un spectacle comme une petite flamme que l’on a envie de protéger du vent.
©Géraldine Aresteanu