« Où vont les enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? » (V. Hugo).
Les enfants reviennent de travailler. Ils s’endorment la tête remplie de cauchemars et le corps usé à la tâche. Soudain, une sirène de l’usine se fait entendre. Les enfants se réveillent péniblement et partent pour leur journée de travail à la chaîne. Les chefs sont là. Ils les poussent dans des cadences inhumaines. Tels des robots, ils vont aller de plus en plus vite, de plus en plus loin dans leur geste. Au fur et à mesure, ils vont reprendre goût à la vie et se laisser envahir par la poésie.
Mise en scène : Olivier Gilardin