On voit de moins en moins Dominique en ville. Le musée de la tuile a fermé et elle reste chez elle, toute seule. Lorsqu’un jour on lui prend son logement, elle se dit, comme toujours : ≪ C’est comme ca ≫.
Sans but ni raison, elle s’enfoncera dans la foret. Elle aura faim, froid, peur. Elle mangera l’herbe, parlera au rocher et sous la bienveillance d’un・e ange-gardien・ne, vivra sa mue, retrouvera sa mélodie. Avec féerie, Marie Burki parle d’isolement avec une grande sensibilité et convoque des chants polyphoniques pour ouvrir grand le merveilleux.
©Nadine Kryzanski